Dans toute organisation, gérer la distinction entre jours ouvrés et jours ouvrables relève parfois du défi, surtout quand il s’agit de calculer les congés payés. Ajoutez-y les jours fériés, les ponts et le décompte du temps de travail, et vous obtenez un vrai casse‑tête. Vous cherchez une méthode fiable pour piloter votre compte de congés et éviter les surprises ? Découvrez comment simplifier ce calcul et garantir une gestion claire pour vos salariés.
Jours ouvrés et jours ouvrables : quelle différence ?
On parle de jours ouvrables pour désigner tous les jours de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés, tandis que les jours ouvrés correspondent aux journées réellement travaillées, généralement du lundi au vendredi. Cette subtilité change tout au moment du décompte des congés : un samedi inclus dans les ouvrables n’est pas pris en compte parmi les ouvrés. Pour le salarié, le mode ouvré lui garantit un solde plus généreux, car ni samedi ni dimanche ne viennent grignoter son compte de jours de congés. Quant à l’entreprise, elle doit veiller à clarifier ce choix dès le règlement intérieur pour éviter toute confusion. Prenons l’exemple d’une prise de 5 jours de congés : si vous optez pour le mode ouvrable, l’absence s’étendra du vendredi matin au vendredi suivant, couvrant deux week‑ends. En mode ouvré, seuls cinq jours s’effaceront de votre compteur : plus équitable pour le salarié, mais un peu moins flexible pour l’entreprise.
Quand appliquer quel mode ?
Dans une société qui fonctionne en cinq jours, le choix du mode ouvré favorise l’employé : le samedi et le dimanche ne sont pas déduits. À l’inverse, une organisation sur six jours de travail peut légitimement retenir le mode ouvrable afin de refléter les réalités opérationnelles. Dans tous les cas, l’important est de fixer cette règle dès la rédaction du règlement intérieur et de l’exposer clairement à vos équipes.
Calculer vos congés payés

Le décompte des congés payés s’appuie sur un taux qui paraît magique : 2,5 jours ouvrables acquis par mois travaillé, menant à 30 jours ouvrables par année complète. En pratique, un collaborateur ayant œuvré onze mois totalisera 27,5 jours de congés ouvrés. On roule même parfois en demi‑journées selon les usages de l’entreprise, mais ça, c’est une autre histoire…
Si vous choisissez le mode jours ouvrables, chaque jour du lundi au samedi (sauf les jours fériés) compte pour un. Concrètement, il faudra convertir vos droits ouvrés en droits ouvrables : la règle veut que l’on multiplie par 1,2 environ pour compenser le samedi (parfois le dimanche selon conventions). Attention : les jours fériés tombant pendant la période de congé ne sont jamais décomptés, même s’ils coïncident avec votre semaine de travail.
Imaginez Marie posant 5 jours de congés en août : dans une entreprise qui retire les jours ouvrés, elle disparaît du planning du lundi au vendredi et profite de son week‑end normalement. En mode ouvrable, la même absence engloutira samedi (puisque son contrat le prévoit) et fera glisser son retour au dimanche suivant, sauf si un jour férié intervient pour alléger la note.
Impact sur la gestion RH et le salarié
Pour le collaborateur, la principale frustration naît lorsqu’un samedi qu’il croyait tranquille est soudainement décompté. Résultat : un solde moins avantageux et quelques explications autour de la machine à café. Pour l’entreprise, un mauvais paramétrage peut vite se traduire par des heures de support RH, voire des réclamations officielles.
La bonne nouvelle ? En clarifiant dès la création de votre politique RH si vous adoptez les jours ouvrés ou ouvrables, vous limitez les malentendus. Mieux encore, un logiciel adapté, capable d’intégrer automatiquement les jours fériés, les ponts et le mode de décompte choisi, supprime la quasi‑totalité des erreurs humaines.
Questions à se poser
Vous hésitez encore ? Demandez‑vous si votre activité nécessite des équipes le samedi : si oui, le mode ouvrable reflètera mieux vos réalités. Sinon, laissez-vous séduire par l’équité du mode ouvré, plus favorable à vos salariés.
Les cas particuliers : ponts et jours fériés

Rien de tel qu’un pont pour tester vos réglages : un vendredi férié suivi d’un lundi férié offre une opportunité en or. En mode ouvré, il suffit de poser deux jours pour allonger son escapade (comptez vendredi et lundi). En ouvrable, la machine compte vendredi, samedi, dimanche et lundi… quatre jours qui s’envolent (sans travail le dimanche, certes, mais tout de même).
Quant aux jours fériés qui tombent un samedi ou un dimanche, ils restent généralement figés : l’employé n’en bénéficie pas en plus, sauf dispositions plus généreuses prévues par accord de l’entreprise. Vous voyez l’astuce ? Bien définir ces exceptions dans votre règlement intérieur vous évitera d’être surpris.
Mettre en place une gestion sans accrocs
Adoptez une communication limpide : dès l’embauche, vos collaborateurs doivent savoir comment vous comptez leurs jours de congés. Ensuite, privilégiez l’automatisation : un logiciel de gestion des congés synchronisé avec votre calendrier des jours fériés et paramétré selon le mode choisi fera gagner un temps précieux.
Enfin, pensez à sensibiliser vos managers : un petit rappel trimestriel sur la différence entre ouvrés et ouvrables, ponctué d’exemples concrets, suffit souvent à faire baisser la pression lors des pics de prise de congés (été, fin d’année). Vous pourriez même intégrer un tableau de bord mensuel où chaque salarié voit en un coup d’œil son solde de congés – une petite touche de transparence appréciée en interne.
En imaginant une équipe sereine, un planning limpide et des congés sans surprise, vous constaterez rapidement la différence. Envie de gagner encore plus en efficacité ? Testez dès maintenant un outil dédié pour automatiser votre calcul et offrir à vos collaborateurs la tranquillité d’esprit qu’ils méritent.